SE et architectures logicielles
Les différentes architectures dans le temps : Logique métier de l'entreprise : linéaire et concentrée sur le serveur (cobol, RPG). Développement d'applications autonomes. Pas d'intégration. Couche : 1 seule, toute l'application.
De 1985 à 2000 : La période du client serveur sans intégration des applications d'entreprise.
Logique métier éclatée entre client et serveur. Raccordement des applications autonomes grâce à des connecteurs points à points développés en spécifique.
De 2000 à 2005 : La période du Web avec intégration des applications d'entreprise.
Logique métier concentrée sur le serveur. Rationalisation des échanges inter applicatifs à l'aide d'une plate-forme EAI. Les applications sont reliées via des connecteurs standards à un bus de message.
De 2005 à ? : Période du client riche ! Logique métier éclatée entre processus et traitements. Répartie entre serveur et clients. La logique métier s'est déplacée peu à peu en dehors des applications. Exposition de l'existant via des standards (SOAP.WSDL) afin de raccorder directement l'application à un bus d'entreprise sans passer par des connecteurs. Couches : présentation (3 sous couches), orchestration traitement, intégration/abstraction, données & applications
http://service-architecture.com
(paragraphes extraits de la revue Programmez ! hors série 5 de décembre 2003 : réussir votre intégration. XML- EAI - WXeb Services)
Architectures du SI des années 70 aux années 2000
Transactionel : http://perso.club-internet.fr/febcm/systemes/hstds.htm
Architecture client serveur : Notion souvent mal interprétée par l'utilisateur final : de nombreuses personnes l'assimilent seulement à du matériel palpable, un ordinateur. L'architecture client/serveur est une notion abstraite qui décrit un mode de communication. Cela concerne tant la communication entre plusieurs ordinateurs, que celle établie entre des logiciels. Le principe possèdent 2 domaines d'application : le domaine matériel et le domaine logiciel. Modèle client serveur (client/server model). Modèle utilisé pour structurer les applications ou les systèmes d'exploitation. Le système est divisé en processus (les serveurs), chacun offrant un ensemble de services spécialisés à d'autres processus (les clients). Les processus clients demandent des services en envoyant des messages aux processus serveurs, et ceux-ci retournent les résultats à l'aide d'autres messages. Les systèmes d'exploitations construits sur un vrai modèle client serveur sont adaptés aux environnements de traitements distribués, dans lesquels des serveurs peuvent fonctionner sur différentes machines.
En réseau : exemples serveur de fichiers et d'impression avec son client réseau, serveur de base de données avec son client d'interrogation, serveur de messagerie avec son client de messagerie, PGI, etc ...
Le modèle client serveur est aussi appelé "client lourd".
Depuis 1998, le modèle client serveur passe à 3 niveaux au lieu de 2. Il intègre au passage les technologies de développements orientés objets.
Le middleware est au coeur des nouvelles architectures client serveur. CORBA et DCOM partagent une même finalité : définir un bus universel permettant à toutes les applications de communiquer entre elles. Ce dialogue doit se tenir quelque soit la plate-forme d'origine ou le langage utilisé pour les développer. CORBA, soutenu par IBM, Sun et Netscape, vise l'ensemble des plates-formes existantes. Alors que DCOM de Microsoft ne s'adresse qu'aux environnements Windows. Ces 2 solutions de middleware encapsulent les applications à l'intérieur d'une interface universelle (IDL pour CORBA et contrôles ActiveX pour MS).
http://benoit.detouzalin.online.fr/entreprises/procedures/cours/cl-serv.pdf http://www.theadvisors.com/Client-Serveur.htm
Architecture client léger : une alternative de plus en plus crédible et en croissance, qui prend la relève après l'ère du client serveur. Le modèle client serveur a succédé aux architectures hiérarchisées et terminaux passifs, pendant les années 80-90, mais des entreprises considèrent les inconvénients trop élevés. On revient donc parfois aux terminaux ... mais graphiques et intelligents ! On n'avait pas abandonné le modèle centralisé, heureusement !
L'architecture client léger se distingue du client serveur en centralisant les applications, les données et la puissance sur les serveurs d'entreprises.
Le noyau serveur multi utilisateurs permet d'héberger plusieurs sessions clientes simultanées sur Windows Server ou Citrix.
Le poste
client léger peut être
un terminal réseau (carte électronique simple et durée de vie 2 fois plus
élevée que le PC) sous Windows (CE, ou NT-2000-XP embarqué), ou sous Linux
... (ou un vieux PC Windows-Linux recyclé) avec le protocole
Citrix ICA, ou le proto Microsoft RDP. Et tous avec un navigateur
Internet ! Les terminaux clients légers, 20 % des postes de travail installés en entreprise, en 2002, s'imposent lentement par leur prix, leur TCO, leur facilité de déploiement, la sécurité des données centralisées sur des fermes de serveurs d'applications en mode Terminal Server. Seules les modifications écrans transitent par le réseau (qui doit être par contre très fiable). Les applications et calculs tournent sur le ou les serveurs. Ne convient pas pas pour la PAO-DAO-CAO et les arts graphiques ...
On peut utiliser sur des vieux PC, avec le logiciel client, les dernières versions de logiciels ! Cela simplifie grandement la gestion des PC en réseau. Mais attention, gros investissement en puissance et compétences pour le serveur, devenu le site central ! Il faut un très bon réseau, et fiable évidemment !
Citrix, fondé en 1989, les pionniers du client léger : Parmi les cofondateurs de Citrix, on retrouve
des anciens responsables du développement de OS/2 multi utilisateurs !
Citrix Metaframe XP : gère des applications de façon centralisée et les met à disposition des utilisateurs, où qu'ils se trouvent. Citrix MetaFrame est le serveur de présentation le plus déployé au monde. Il permet d'augmenter la portée des serveurs MS 2000 et 2003.
Citrix MultiWin, modifiant le noyau de Windows NT Server/2000 permet à de multiples utilisateurs d’exécuter des applications simultanément à partir d’un même serveur.
ICA (Independant Computing Architecture) est le protocole très léger de Citrix sur Winframe et Metaframe. Le client ICA existe pour Windows, Linux, ...
RDP (Remote Desktop Protocol) est le protocole de bureau Windows distant dans Microsoft NT4 TSE, Win Server 2000-2003, Win XP, avec le "Terminal Service". (revoir historique).
Méfiez-vous du trafic important quand le client léger imprime sur une imprimante sur le site du poste client, cela vient du serveur éloigné !
Citrix, sa gamme actuelle : http://fr.wikipedia.org/wiki/Citrix Presentation Server a remplacé Metaframe
Aperçu RDP et ICA dans NT 4 TSE http://fr.wikipedia.org/wiki/Remote_Desktop_Protocol
Exposé système sur le noyau NT - TSE
Technologie client fin de Prologue
Les terminaux X sont la technique cousine et plus ancienne dans le monde Unix. GNU/Linux et l'architecture client léger (page de 1998) Le projet libre : Linux Terminal Server
Actualités du client léger : - 2002 : Citrix MetaFrame XP pour Windows avec Feature Release 2 a été conçu pour ajouter un maximum de valeur aux serveurs Windows 2000, et pour permettre aux organisations de réaliser encore plus facilement le Bureau Virtuel. http://citrix.fr/
- 09/2002 : nouvelle alternative à Metaframe, Canaveral IQ 1.5 qui s'appuie complètement sur les technos MS : proto RDP, Win2000 ADV SRV en mode TS, annuaire de NT ou AD de 2000, et possède son propre mécanisme de répartition de charge !
- fin 2003 : Coté matériels pour utilisateurs, le leader est Wyse Technology avec 25 % de parts de marché. De fabricant de terminaux, il est devenu le spécialiste des terminaux légers. Parts de marché en Europe des fabricants de clients légers : Wyse 25%, Neoware 21%, VXL 16%, HP 10%, Fujitsu Siemens 6%, autres 22 %
- octobre 2003 : clients légers windows mieux ... - Mars 2004 - LMI : réduction des couts, mais projet lourd ! - Avril 2004 weblmi.com/news Neoware
Architecture Web, navigateur client - serveur Web HTTP + URL + hyperliens (hypertexte) :
définitions : http://fr.wikipedia.org/wiki/World_Wide_Web http://fr.wikipedia.org/wiki/NCSA_Mosaic http://fr.wikipedia.org/wiki/Page_Web http://fr.wikipedia.org/wiki/Navigateur_Web
Les serveurs HTTP (ou Web) : Fin 2001 : 61 % des serveurs Web mondiaux utilisent des logiciels libres (Apache, Tomcat,...) et 40 % sont basés sur un système libre (Linux, Free/open BSD, ...).
Avril 2002 : D’après l’enquête mensuelle de Netcraft, Microsoft Internet Information Server (IIS) aurait gagné près de 2 millions de serveurs en mars 2002, passant ainsi de 29 à 34% de part de marché. Apache, 57% des serveurs Web, bien qu’en baisse, tient toujours la tête du classement avec 20,5 millions de sites, suivi par IIS, 28%, avec près de 13 millions de sites, et iPlanet (2%) avec 890.000 sites. Consulter l’étude complète de Netcraft : http://www.netcraft.com/survey/
Opinion: comment IIS parvient-il à conserver
ses parts de marché : IIS n'est pas plus ni moins défaillant que tout autre serveur du même type, mais pâtit sans doute en plus de l'image négative de son concepteur, Microsoft ! Les hackers évoluant sur des systèmes Open Source détruisent moins l'image des produits qu'ils utilisent eux-mêmes, y compris Apache. Voir par exemple à http://www.lexsi.com/ (mais ces résultats sont payants) Mais jusqu'à IIS 5.0 sur Win 2000, les IIS ont beaucoup trop de failles de sécurité. Le produit a évolué par mises à jour depuis IIS2, corrections et améliorations, patchs, etc ... ce qui est devenu impossible à sécuriser ! Et les pirates se régalent ... Pour IIS 6.0 sur Win Server 2003, Microsoft a tout repris à zéro : une nouvelle architecture plus fiable, plus stable, plus rapide, plus souple ... Et il n'est plus démarré en standard. L'outil IISLockdown 2.1 avec URLscan permet de sécuriser un peu mieux les vieux IIS en attendant ! Mais des applications sont sensibles au moindre réglage de sécurité : collaboratif avec le serveur Exchange, ou l'antivirus Trend Micro suite client-serveur. http://www.itpro.fr Les nouveautés de IIS6
07/2003, Serveur Web : Windows Server 2003 gagne du terrain. Suivi des serveurs Web : http://www.serverwatch.com/stats/netcraft/
01/2004 : IIS prend la tête de 1000 serveurs Internet.
D’après une étude par la société américaine Port80 Software, Internet
Information Services serait en tête des plates-formes utilisées par les 1000
premiers sites Internet mondiaux.
Mars 2004 : Le serveur Apache est bien devant les IIS : http://news.netcraft.com/ L'étude sur plus de 46 millions de domaines montre que 67 % sont sur Apache. (Pour info, Sun avait racheté sa solution serveur Web à Netscape).
En juin 2004, il y aurait environ 6,2 millions IIS sur le net. Attention, un serveur Web héberge très souvent plusieurs sites et plusieurs domaines !
- 9/2005 Quand on jette un coup d'oeil sur les statistiques de Septembre 2005 publiées par NetCraft, nous constatons que Apache domine largement avec 50 millions de serveurs sur Internet, tandis que IIS arrive deuxième pour un nombre de 14.5 millions de serveurs.
la page de stats : http://news.netcraft.com/archives/web_server_survey.html En mars 2006, le Web compte 800 millions de sites Web. Et Google indexe 5 milliards de pages !
6/2006 - Apache glisse, IIS grimpe : http://www.generation-nt.com/actualites/15638/apache-iis-serveurs/ 7/2006 : Netcraft : la websphère proche du cap des 100 millions : http://www.generation-nt.com/actualites/17104/netcraft-web-site-apache/ 1/2008 : http://www.generation-nt.com/web-nombre-site-janvier-2008-actualite-67669.html
12/2006 : les sites Web les plus visités 01/ 2008 : nombre de sites Web en Janvier 2008
Market Share for Top Servers Across All Domains August 1995 - October 2007 Ce graphique en provenance de la société d’études Netcraft illustre les progressions récentes des parts de marché d’IIS vs. Apache. A noter également la forte présence de Google en numéro 3, dont les serveurs tournent sur une version modifiée de Linux.
Fin 2008 : Le serveur Apache est encore en tête du classement sur le Web, avec un score de 51,24%. Toutefois, fin 2007, il affichait un résultat de plus de 60%, ce qui indique qu’il a perdu de son attrait depuis l’année passée. Microsoft IIS récolte 31,24%, Google prend 5,6%, Nginx à 1,80% et Lighttpd à 1.63%.
Coté navigateurs : Au commencement était Mosaïc (1993)... Ce que les américains, les instigateurs du réseau des réseaux, ont nommé browser. En anglais, le verbe signifie feuilleter, passer en revue. Les francophones, peut-être sous l'influence du successeur de Mosaïc, le Navigator de Netscape, l'ont traduit par navigateur (et les Québécois par ... fureteur).
Technologie : Moteur de rendu HTML
Extrait du "?" de IE 5 ou 6 : "Basé sur NCSA
Mosaic. NCSA Mosaic(TM) a été développé par le National Center for
Supercomputing Applications à l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign.
page sur Microsoft Internet explorer
Au milieu des années 90, Netscape Navigator était le meilleur navigateur, et le plus utilisé. La guerre entre les 2 compétiteurs Microsoft et Netscape poussa le second à le rendre gratuit face à IE fourni dans les Windows et en téléchargement ! La conquête de l'océan mondial est alors perdue pour Netscape. Cela coûtera 7 millions de dollars d'amende à Microsoft. Netscape (sauf l'annuaire Enterprise) fut absorbé par AOL ! çà ne pouvait pas être pire !
En 2000, les utilisateurs se connectaient avec MS IE 85%, Netscape Navigator 13%, ... En 2002, 95% utilisaient IE, 7 % Netscape Navigator. La version 7.0, de AOL-Netscape Navigator, au goût de Mozilla 1.0 et au moteur d'affichage Gecko, réussira-t-elle a réduire la domination IE fourni dans tous les Windows ? Opera est un nouveau bon navigateur commercialisé depuis 2000. Mozilla est un nouveau navigateur de l'univers du logiciel ouvert, depuis mi-2002. parts de marché des navigateurs en 2002 Netscape 7.0 finale en aout 2002
Fin 2002 : Internet Explorer a 95% de part de marché.
fin 2003 : Microsoft a perdu un procès au sujet des plug-ins sur IE et va devoir revoir avec les développeurs le travail, ainsi que la JVM face à Sun !
http://openweb.eu.org/navigateurs
Navigateurs Web anciens : browsers.evolt.org/ La guerre contre IE avec Mozilla et Gnome ! 09-2004 : 01net. - Internet Explorer redécouvre la concurrence
Parts de marché des navigateurs dans le monde à fin 2004 :
Juin 2005 : Le navigateur Firefox ne cesse de gagner du terrain à travers le
monde. Ainsi, les derniers chiffres publiés par le site français XiTi,
spécialisé dans la mesure et l'analyse d'audience des sites web, révèlent
que le navigateur de Mozilla est utilisé par de plus en plus d'utilisateurs
dans l'hexagone. Firefox représente 14,08% des navigateurs utilisés pour
visiter les sites surveillés par XiTi contre 13,31% en avril et 11,60% en
mars.
Octobre 2005 : Firefox gagne du terrain. Plus d’un internaute sur dix
utilise désormais FireFox pour surfer sur le Net d’après la dernière étude
publiée par OneStat.com.
2006 : quel navigateur utilisez vous ? http://www.generation-nt.com/dossiers/lire/173/comparatif-quel-navigateur-web-utiliser-pour-surfer/
novembre 2006 : sortie de Mozilla Firefox 2.0
novembre 2006, une semaine après son concurrent Firefox : Microsoft sort enfin son navigateur IE7 basé sur un nouveau moteur de rendu HTML. Et rattrape son retard par à Firefox 2.
11/2006 : classement des navigateurs en novembre 2006
12/2006 : Firefox 2 devant IE7 en Europe mais pas en France
1/2007 : 95,71% des internautes européens utilisent un système Windows pour surfer, contre seulement 0,76% une distribution Linux.... http://www.generation-nt.com/actualites/21984/windows-linux-mac-os-part-marche-etude-europe/
Les sites qui donnent des statistiques sur les navigateurs
et les SE des internautes :
12/2007 : AOL annonce la fin du support du navigateur web Netscape. Une page
se tourne avec un fureteur en moins sur le marché.
2008 : Les navigateurs Web seront toujours dangereux
Le Web 2.0 :
- fin 2005, on découvre le Web version 2. Déjà ! çà va vite !
Rappel en introduction : le Web est la partie multimédia sur Internet, accessible par le protocole http. Web 1.0 = Le Web des pages statiques (en HTML pur) des années 1992 à 1997 environ. Web 1.5 = Le Web dynamique (avec CGI, DHTML, JavaScript, ASP, ActiveX, PHP, C#, Pithon, Perl, XHTML, CSS, etc) des années 1995 à 2005 principalement http://web2rules.blogspot.com/2006/01/what-is-web-20-par-tim-oreilly-version.html
Attention le Web 2 ne serait pas bien adapté pour des usages de gestion d'entreprise ...
- Etre un pur produit Web. Plus besoin d'être téléchargé, puis installé, le service s'utilise directement en ligne. - tirer partie de l'intelligence collective. Les utilisateurs deviennent producteurs de contenu, voire de ressources (bande passante, espace disque). Co développeurs, ils participent à l'amélioration de services en bêta perpétuelle. - Capitaliser sur la richesse des données. Elles doivent être uniques et non répliquables. Exemple la notation des internautes sur DailyMotion. - s'appuyer sur des technologies souples et interopérables (RSS, Ajax). Elles autorisent la réutilisation de modules, leur couplage, la syndication de contenu. - Se libérer du PC. Les applications peuvent être portées sur un assistant personnel, un tél mobile ou la TV. - voir grand. En se fondant sur le principe qu'il faut non seulement viser le cœur du marché, mais aussi sa périphérie.
http://blog.aysoon.com/le-web20-illustre-en-une-seule-image http://blog.aysoon.com/quelques-briques-techniques-et-comportementales-du-web20
D’un point de vue technologique, le Web 2.0 est le fruit de la convergence des standards et de technologies émergentes. Le surf, sur la toile, devenu enfin, fluide, et plus rapide avec Ajax
Ajax la technologie qui dépoussière le Web ! Asynchronous JavaScript and
XML. Les prochaines versions de Yahoo!mail début 2006, et de Hotmail. Ajax complète des technologies telles que XUL ou XAML. Le client riche se cherche encore.
Plus d'infos à http://xmlfr.org/actualites/decid/051201-0001 http://www.educnet.education.fr/dossier/xml/references.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Web_2.0
Liste de services web 2.0 : http://www.listible.com/list/complete-list-of-web-2-0-products-and-services
Les serveurs d'applications :
Serveurs hébergeant les applications destinées à être utilisées dans un
réseau distribué. En comparaison aux serveurs de fichiers qui abritent les
données destinées à être téléchargées, et traitées par le poste client, les
serveurs d'applications assument une partie du traitement. Les serveurs d'applications sont la pierre angulaire des sites dynamiques et transactionnels. Un serveur d'application réalise, d'un côté, l'interface HTML affichée dans les navigateurs des postes de travail, et, de l'autre, l'interfaçage avec les machines centrales, tout en assurant l'exécution des traitements. On distingue les serveurs de pages dynamiques et les serveurs d'objets. BEA Systems WebLogic Server, Apple WebObjects, Microsoft Windows 2000 AS, Borland AppServer, Macromedia ColdFusion, Sun iPlanet Application Server, Oracle Oracle 9i AS, IBM WebSphere, etc ...
Dans une architecture 3 niveaux (3-tiers in english), un serveur d'application constitue le serveur pivot, qui réalise à la fois l'exécution des traitements qui déchargent les postes de travail équipés de navigateurs, et, l'interfaçage avec les machines au coeur du système d'information de l'entreprise (base de données, mainframe, etc).
On a donc l'architecture 3-tiers et le client léger qui vont bien ensemble !
Three-Tier Architecture
1 livre blanc sur les serveurs d'applications à télécharger http://fwse.umh.ac.be/info/Fichiers/wp_appserver.pdf
( ne pas confondre avec le mode serveur d'application de Terminal Services sur Windows Server 2000-2003 ! C'est dans ce cas une configuration multipostes graphiques)
Les services Web (ou Web services) : http://www.dotnetguru.org/articles/webservices/WebServices.htm Qu'est-ce qu'un serveur d'application Web : 3 types de technologies de serveurs d'applications sont disponibles en 2002 : - la spécification J2EE est le standard utilisé pour les serveurs autres que Microsoft. La plupart des principaux systèmes de serveurs d'applications sont conformes à J2EE, comme Oracle 9i et IBM Websphere. - les technologies autres que Java incluent PHP, Perl et les autres solutions personnalisées écrites avec C++ ou d'autres langages. - les technologies Microsoft comprennent le modèle DCOM et plus récemment .NET
Un serveur d'application Web prend en charge des scripts personnalisés qui contrôlent les composants d'interface utilisateur, de logique et d'intégration de données pour votre site web. Le serveur d'applications, est une solution logicielles qui réside entre le navigateur Web et la base de données, ajoutant une couche supplémentaire à la hiérarchie Web : - navigateur Web : endroit où les utilisateurs soumettent leurs requêtes via une application de navigation Web, telle MS IE ou Netscape Navigator ou Opera; - logique : couche de serveur d'applications Web; connexion : ODBC et OLEDB (et pilotes spécifiques des fournisseurs) qui connectent le navigateur au serveur Web; -base de données : système de gestion de base de données utilisé par la connexion pour transmettre des données vers et depuis la couche du navigateur.
La présence d'un serveur d'applications peut renforcer un site de données et résoudre ces problèmes : connectivité et stabilité de la base de données; exécution et distribution des applications autres que web; intégration aux données existantes.
Une requête est transmise au serveur d'appli au lieu du serveur web quand il était seul. Le serveur d'appli accepte et formate les données et les requêtes à destination de la base de données. Le serveur d'appli traite la logique et le script de la page, puis laisse le serveur web élaborer le code HTML nécessaire pour répondre au navigateur du visiteur.
Exemples de services Web : - 1 recherche d'un produit, puis une commande en ligne. - expédier un gros fichier vers un serveur, pour le proposer à son correspondant par un simple lien ! - google Maps
- WebMail, traitement de texte ou tableur en ligne, etc L'actualité sur les services Web : http://news.zdnet.fr/story/0,,t118-s2124507,00.html?nl=zdnews
juin 2004, Services web: les évolutions clés depuis 2 ans :
Évolutions des architectures : 2004 : client riche = fusion des archi client serveur et web légers
2008-2009 : généralisation de l'architecture informatique répartie du Web, tant dans ses usages grand public que professionnel.
Annuaires : Service d'information réparti appelé à contenir l'ensemble des informations sur les objets administrables d'un système d'information: utilisateurs, groupes, ordinateurs, serveurs, équipements réseau, boîtes aux lettres, profils, périphériques divers, files d'attente, etc.
Historique des annuaires :
De 1995 à 2000, l'annuaire le plus connu dans les réseaux micro-informatique fut NDS de Novell, apparu avec Netware 4.0, déjà compatible avec LDAP V3, puis renommé eDirectory, et porté sur Windows NT4 serveur, Unix, Linux, etc... L'annuaire Microsoft Active Directory (ADS) est devenu le redoutable concurrent depuis la disponibilité de Windows Server 2000 et 2003. NDS a perdu alors beaucoup de parts de marché ... Il faut compter aussi avec Oracle 9i, Sun Netscape iPlanet Directory, Critical Path Directory Server.
LDAP - historique : 1988 : première spécification de la norme X.500, pour répondre au besoin d'annuaire global dans les entreprises. 1992 : nouvelle version de X.500 enrichie de la réplication. 1994 : LDAP, la version allégée du protocole d'accès aux annuaires X500, DAP. 1997 : LDAP s'impose avec la version 3. Le besoin d'interopérabilité entre annuaires va assurer son succès.
Avec les spécifications de l'annuaire X500, ont été ajoutées celles d'un protocole d'accès à l'annuaire : DAP (Directory Access Protocol). Ce protocole étant très lourd, un groupe d'étudiants a développé sur cette base un protocole plus léger, plus rapide, et avec une partie cliente plus petite. : LDAP - RFC 1777. LDAP est devenu un standard de fait pour l'accès à un annuaire sur Internet ou sur un intranet. Puis s'est fait sentir le besoin d'améliorer LDAP vers un protocole de communication et d'échange entre annuaires avec des mécanismes de réplication, de sécurité, ...
Plusieurs serveurs d'annuaires, accessibles par LDAP, sur le marché :
Estimation des parts de marché 2002 des principaux éditeurs d'annuaires respectant LDAP : Microsoft Active Directory : 39 % Novell NDS / eDirectory : 23 % SunONE (ex iPlanet) : 18 % Autres : 10 %
Les nouvelles sur les annuaires : http://www.reseaux-telecoms.net/news_btree/02_07_17_121918_2/News_view
Meta-annuaires : consolide et recouvre les différents annuaires dans une très grande entreprise. - 09/2002 : Novell DirXML devance en richesse fonctionnelle les SUN, IBM et Critical Path. Mais accuse un retard en pénétration sur le marché par rapport à l'offre Microsoft MMS. Le déploiement d'AD en environnement hétérogène favorisant le recours à MMS.
- 07/2003 : Microsoft annonce Identity Integration Server 2003.
+ des pages sur les annuaires : http://therbelot.free.fr/notes_LDAP/LDAP_pres.html
Messagerie électronique : Les débuts: Des ingénieurs dans les grandes entreprises d'informatique comme IBM, HP et DEC, ont naturellement commencé à échanger des fichiers ! puis des messages ! Un produit était né pour leurs clients et un nouveau marché ! Quand les commerciaux proposaient un logiciel de messagerie, dans les années 80-90, aux PME, les décideurs n'étaient pas intéressés. Mais souvent après avoir goûté à la messagerie dans une autre entreprise, ou découvert dans les OS, une version basique, paramétrée par un utilisateur passionné, les cadres se sont alors réconciliés avec ce sacré clavier ! Puis ils ont réclamé cet outil pour les soulager du téléphone. Comme d'habitude les entreprises américaines et anglo-saxonnes y ont adhéré en premier suivi par les latins.
La messagerie, interne ou vers l'extérieur par le net, est devenue l'application micro la plus utilisée dans la plupart des entreprises du XXI siècle. Et critique, car son arrêt stoppe la communication d'informations dans l'entreprise, entre ses sites, et ses partenaires fournisseurs et clients. Elle est aussi devenue hélas le transporteur de virus, de gaffes et de canulars ! Et toujours la cible des vandales avec leurs virus ... L'excès de messages irrite les utilisateurs, devenue cette fois victimes ! alors que très souvent un simple coup de fil résout tout et évite des prises de mèls !
Parts de marché : 1998 : http://www.ib-com.ch/pages/archives/98.04/9804groupware.html
- 1999
- 2001 :
- En nombre d'utilisateurs à Mi 2002, dans le monde : Microsoft Exchange Server : 40 %, IBM Lotus Domino-Notes : 35 %, Novell GroupWise 16 %, les autres comme Sendmail 9 %
- 2003 : La politique de licence de Microsoft et la complexité d'IBM Lotus Notes peuvent pousser des entreprises à étudier des solutions concurrentes chez des petits éditeurs : Access Mail d'Oxyan software : serveur de messagerie qui utilise aussi le client Outlook. Binary Insight Server : utilise aussi le client Outlook et partage son agenda. Imail Server d'IPSwitch :
2005 :
Liens :
Middleware : Ensemble des logiciels entre les OS serveurs et les applications (comme les applications métiers) : base de données (SGBD), serveur de messagerie ou de travail en groupe (groupware), serveur Web, ... Cette fois, c'est le middleware qui fait la différence, et plus l'OS : le développement s'est largement scindé en 2 camps : les supporters de .NET (Microsoft) et les supporters de J2EE (tous les autres). IBM, Oracle et les autres éditeurs de middleware adoptent GNU/Linux comme plate-forme Unix universelle d'entreprise de demain, et J2EE. Cela crée de surcroît un lien solide entre Linux et J2EE. Désormais l'OS est imposé par la plate-forme choisie et pour longtemps sur les serveurs.
Les stations de travail
Matériel : un couple processeur très performant en calculs et une carte graphique haut de gamme 3D. Logiciels : un OS graphique fenêtré, des applications de DAO-CAO ou de calculs.
Historiquement basées sur des processeurs RISC 32 ou 64 bits, elles sont concurrencées par le bas, puis en milieu de gamme, par les stations sur architecture Intel depuis le Pentium pro sous NT Workstation. Puis avec les successeurs du Pentium pro, les P2, P3, P4 sous les Win 2000 (NT5.0) et Win XP (NT 5.1) ...
Donc 2 gammes : les machines RISC sous Unix 64 bits, et celles sous Windows NTx 32 bits.
Les stations de travail sur processeur RISC 64
bits et sous Unix sont plus puissantes que le haut de gamme des stations
basées sur Intel sous W2000-XP .
Ensuite la carte graphique fait beaucoup de
différence !
Et la qualification de la carte graphique par
l'éditeur du logiciel ! (Autocad, Softimage, Catia, ...)
Depuis 2002, les performances des cartes graphiques grand public, pour le jeu, ayant atteint des sommets digne de la DAO, les fournisseurs proposent leurs stations de travail à base Intel, équipées de carte 3D comme celle d'ATI, NVidia. Bien moins chères que les cartes spéciales DAO !
http://www.grd-publications.com/art/ls039/ls039132.htm http://www.weblmi.com/daily/2002/0205/64bits.htm IA64: http://www-mips.unice.fr/~aicardia/1defIA-64.htm P4 : http://www-mips.unice.fr/~aicardia/Docpentium.htm http://www.intel.fr/francais/eBusiness/products/itanium/faqs/ http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=9168
4 machines d'exceptions à architecture RISC propriétaire, à 1 ou + proc. 64 bits : SGI Fuel - Compaq Alphastation ES40 - HP Workstation i2000 - Sun Ultra 80.
N'oublions pas AMD, avec son projet 64 bits Hammer, que Intel semblerait copier cette fois !
L'actualité des stations de travail à base Intel : Dell sous Linux remplace des SGI sous Unix : 24/07/2002 : http://news.zdnet.fr/story/0,,t118-s2119641,00.html?nl=zdnews
Même si leurs stations ne sont pas très vendues en architecture Intel, il faut compter avec SUN qui propose depuis 2002 une offre Linux par paquet de 100 PC Sun !
- voir le très bon dossier "stations de travail" de la revue LOGIN Juillet 2003 !
Plus de pages sur les architectures : http://christian.caleca.free.fr/reseaux/general.htm http://www.info.uqam.ca/~obaid/MGL7126/PDF/Architectures.pdf http://fr.wikipedia.org/wiki/Comparaison_des_syst%C3%A8mes_d%27exploitation
Sites pour développeurs confirmés : http://www.nondot.org/sabre/os/articles
- Pour créer ces architectures il a fallu inventer des outils ! 1/ la programmation structurée, apparue à partir du milieu des années 50 : Fortan, Cobol, Basic, C. 2/ la programmation orientée objet : objets, classes Le C++ vit le jour au milieu des années 80. 3/ La programmation distribuée qui permit l'informatique bipartite client-serveur, puis la multi-tier. SQL est un exemple. Puis on inventa Java et ActiveX pour satisafaire aux exigences de l'informatique multipartie. Le Web est une informatique distribuée dont les données sont présentées dans des pages Web ! 4/ La révolution Internet représente un tournant fondamental pour la société elle-même, et donc pour la conception des logiciels : un tournant qui a nous a fait passé des technos axées sur l'informatique personnelle à des technologies centrées sur l'interaction sociale, l'expression culturelle et les échanges d'information. Cette nouvelle philosophie peut s'appeler la programmation orientée utilisateur !
Les dernières nouveautés sur les OS :
02/2006 : Microsoft planche sur la fin des écrans bleus
2005 :
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